Rempart romain de Barcelone

La colonie romaine Barcino a été fondée en l'an 15 avant notre ère, des remparts ceignant alors la ville. Un second rempart fut construit aux IIe et IVe siècles, puis aux XIIIe et XIVe siècles un troisième vit le jour. Les trois remparts furent détruits au XIXe siècle.

La colonie romaine Iulia Augusta Faventia Paterna Barcino, qui est devenue l’actuelle Barcelone, a été fondée en 15 Av. J-C. La muraille entourant la ville a été construite par la suite. Une deuxième muraille fut érigée au IVe siècle, ce qui permit d’élargir les limites de la ville. La même opération fut répétée au XIIIe et au XIVe siècles avec une troisième muraille qui englobait les champs cultivés qui constituent actuellement le quartier du Raval.

Il est possible d’observer des restes de la première muraille à la maison de l´Ardiaca, où se trouvent également les arcades des aqueducs, et au pati Llimona, où se trouve une porte d’entrée dans la ville par la seconde muraille.

La place Nova, près du pla de la Seu, conserve les restes de l’une des portes d’entrée dans la ville. On peut y voir deux tours et deux fragments de la seconde muraille, ainsi que des restes des aqueducs. L’un des deux passages latéraux réservés aux piétons est visible, à droite de la porte. Une autre porte est située au patio Llimona, et juste derrière, dans la rue del Correu Vell, on peut apercevoir d’autres ruines de la muraille et de deux tours quadrangulaires.

Un autre tronçon de cette deuxième muraille est conservé, ainsi que les tours quadrangulaires de défense sur lesquelles furent construits au XIV^e siècle la chapelle de Santa Àgata et le Palacio Real, sur la place de Ramon Berenguer el Gran, jouxtant la Via Laietana.

Des restes de la troisième muraille, construite au XIII ^e siècle par Jaume II, se trouvent juste derrière le bâtiment des Atarazanas, entre l’avenue du Paral·lel et la rue du Portal de Santa Madrona.

Ces murailles furent détruites au XIX^e siècle : elles opprimaient la ville et l´empêchaient de s´étendre.