Monastère de Santa Maria

Fondé en l'an 879 par le comte Guifré el Pilós, l'édifice fut occupé par une communauté de moines bénédictins jusqu'en 1835, lorsqu'il fut saccagé et incendié. Il a été restauré au fil des siècles. De l'extérieur, il arbore son clocher, ses sept absides et son portail du XIIe siècle, considéré comme l'un des plus importants exemples romans au monde.

Ce monastère fut fondé en 879 par le comte Guifré el Pilós. Il fut occupé par une communauté de moines bénédictins jusqu’en 1835, année au cours de laquelle il fut saccagé et incendié. Il a été modifié à plusieurs reprises au fil des siècles, notamment pour être agrandi. Entre 1886 et 1893, il fut définitivement restauré sous la direction de l’évêque Morgades.

À l’extérieur, le visiteur remarquera le clocher, les sept absides et tout particulièrement le portail. Construit au XIIe siècle, il est considéré comme l’un des monuments romans les plus importants au monde, car les scènes qui sont sculptées dans sa pierre constituent une véritable représentation iconographique de la Bible.

En franchissant le seuil, on découvre encore bien d’autres éléments intéressants. Dans la nef centrale se trouve la tombe de l’évêque de Vic, Mgr Josep Morgades. À droite, la chapelle consacrée à saint Eudald, saint patron de Ripoll, renferme un coffre contenant des reliques de celui-ci. Citons également la tombe de Guifré el Pilós et du comte Bernat Tallaferro.

Sans oublier la chapelle du Santísimo et les cloîtres situés du côté sud de l’église. Le cloître supérieur, construit à la fin du XIIe siècle mais modifié à l’époque gothique, présente des chapiteaux soigneusement décorés. Le cloître inférieur contient le musée lapidaire (chapiteaux, clefs de voûte et sarcophages d’époques diverses) et présente une fontaine en son centre.